
Déchets du bâtiment, du CVC, et pollution électronique : pourquoi il faut changer de modèle
Quand on parle d’écologie dans le secteur du bâtiment, on pense souvent béton, isolation, transport de matériaux...
Mais il y a un autre sujet, plus discret, mais tout aussi préoccupant : les déchets issus du génie climatique, et en particulier la pollution générée par les composants électroniques.
Chez Pidéo, on pense qu’avant de jeter, il faut comprendre.
Alors, plongeons ensemble dans les chiffres qui parlent.
Le bâtiment : premier producteur de déchets en France
Le secteur du bâtiment génère à lui seul près de 240 millions de tonnes de déchets chaque année en France.
➡️ Soit près de 70 % des déchets produits à l’échelle nationale.
Parmi ces déchets :
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Une majorité vient des travaux publics (terrassement, démolition)
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Mais le second œuvre, dont le CVC (Chauffage – Ventilation – Climatisation), représente une part croissante
Le secteur CVC : un déchet souvent oublié… mais bien présent
Les équipements CVC en fin de vie (climatiseurs, pompes à chaleur, chaudières, VMC...) représentent :
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Des volumes non négligeables de métaux, plastiques, câbles, moteurs
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Et surtout… des composants électroniques intégrés dans les cartes, capteurs, variateurs, sondes
Or, ces composants sont complexes à recycler, et bien trop souvent… simplement jetés.
⚠️ L’électronique : petite taille, gros impact
On parle ici de cartes électroniques, mais aussi d’écrans, de sondes, de transformateurs.
Voici ce qu’il faut savoir :
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Un circuit imprimé contient jusqu’à 60 éléments chimiques différents
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Il nécessite des métaux rares comme l’or, l’étain, le palladium, ou le tantale
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La production de 1 kg de carte électronique peut générer jusqu’à 50 kg de CO₂
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Une seule carte HS mal triée peut polluer des centaines de litres d’eau
Et en France, moins de 40 % des déchets électroniques sont réellement recyclés dans les filières agréées.
Le reste ? Mal trié, enfoui, ou pire… expédié à l’étranger.
♻️ La solution : allonger la vie, avant de recycler
On dit souvent : “le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas.”
Dans le CVC, cela signifie :
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Réparer avant de remplacer
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Reconditionner plutôt que jeter
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Réemployer ou revendre les composants encore fonctionnels
C’est là que Pidéo intervient, en créant une plateforme dédiée au réemploi des pièces CVC : cartes électroniques, ventilateurs, sondes, groupes complets…
Agir à son échelle, en tant que pro
En tant qu’artisan, installateur, dépanneur, distributeur ou fabricant, vous avez un rôle clé.
Chaque pièce :
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revendue,
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remise en circulation,
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ou confiée à un réparateur,
… c’est moins de gaspillage, moins de pollution, plus d’impact positif.
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En résumé :
Le bâtiment = 70 % des déchets produits en France
Le CVC = des volumes cachés mais importants
L’électronique = très polluante, peu recyclée
La solution = réemploi + réparation + revente = Pidéo
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